Libérer l'intelligence collective et réenchanter l'avenir

"Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible."Antoine de Saint-Exupéry


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Si les groupes de travail fonctionnent, c’est (surtout) grâce aux femmes

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Et si la clé de l’intelligence collective, c’étaient les femmes ?
Selon une étude réalisée par des scientifiques du MIT, les groupes de travail composés majoritairement de femmes seraient plus créatifs et plus efficaces que ceux qui ne comptent que des hommes.

Les groupes de travail sont plus en plus privilégiés par les entreprises, qui y voient un bon moyen de créer une émulation intellectuelle entre ses membres et de favoriser leur créativité. Pourtant, il semblerait que l’intelligence collective résultant du travail en groupe dépende d’une subtile alchimie entre trois éléments clés, affirment des scientifiques. Dans un article publié le 16 janvier dernier dans le New York Times, des chercheurs du MIT, de Carnegie Mellon et de l’Union College affirment que les groupes de travail qui s’avèrent les plus efficaces ne sont pas, comme on pourrait le croire ceux qui comptent le plus de personnes intelligentes.

C’est même le contraire. « Lorsque le conseil d’administration de Facebook applique une nouvelle politique de confidentialité, lorsque les agents de la CIA frappent un terroriste en cavale ou lorsqu’un jury décide de condamner un accusé, ce qui importe ne est pas seulement l’intelligence et la sagesse des acteurs individuels concernés. Des groupes de gens intelligents peuvent prendre tout autant de grandes que d’horribles décisions. »

Plus un groupe de travail compte de femmes, plus il est compétent

« Le facteur d’intelligence collective n’est que peu corrélé à l’intelligence moyenne ou maximale des membres du groupe mais est corrélé à la sensibilité sociale des membres du groupe, l’égalité du temps de parole, et la proportion de femmes dans le groupe. »

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié le comportement de 697 étudiants bénévoles, qu’ils ont réparti en équipes de deux à cinq membres. Chaque équipe a ensuite travaillé ensemble pour accomplir une série de tâches courtes censées représenter les diverses sortes de problèmes de logique, de planification ou de raisonnement moral, que les groupes de travail sont appelés à résoudre dans le monde professionnel.

Il s’avère, affirment les chercheurs, que « les équipes comptant le plus de femmes ont surclassé les équipes avec plus d’hommes. En effet, il est apparu que ce n’est pas la « parité » (un nombre égal d’hommes et de femmes dans chaque équipe) qui fait l’intelligence d’une équipe, mais tout simplement le fait qu’il y ait plus de femmes. »

La raison ? D’après les scientifiques, les équipes comptant davantage de femmes seraient plus aptes à « réaliser efficacement un grand nombre de tâches en commun, et ce même lorsque les participant(e)s collaboraient seulement en ligne, grâce à un chat, et ne pouvaient pas voir les yeux ou les expressions des autres ». Parce qu’elles sont plus conciliantes et sensibles socialement, expliquent les scientifiques, mais surtout parce que les femmes sont plus aptes que les hommes àanticiper les besoins du groupe et les attentes de leurs collaborateurs. Si ce n’est pas une autre bonne raison de mieux rémunérer les femmes en entreprise

Référence:

http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/actu/articles/53356-si-les-groupes-de-travail-fonctionnent-cest-surtout-grace-aux-femmes.html


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TRAVAILLER EN MEUTE : UN SAVOIR FAIRE DE L’INTELLIGENCE COLLECTIVE.

« Le but de chasser en meute est, dans l’intérêt de chacun, de rester unis pour être plus fort »

intelligence collective et chasser en meute

  • Comment travailler en meute et innover ?
    Comment créer un écosystème gagnant de la commercialisation collaborative ?
    Comment constituer une meute et travailler ensemble ?
    Comment créer les conditions d’échanges et de partage vers une finalité ?
    Comment développer mon chiffre d’affaire et ma réputation ?
    Quels apports, la meute permet-elle garantir ?
    En quoi la meute stimule l’intelligence collective et collaborative ?
    Comment avoir accès aux marchés publics et à l’étranger ?
    Comment prendre des rendez-vous ensemble, aborder des missions complexes ?
    Comment se stimuler et créer une force de cohésion ?

L’entreprise ouverte et étendue reste souvent encore un concept : l’entreprise en réseau doit être une réalité si nous voulons réussir à intégrer la nouvelle économie. Elle doit regrouper les petits et grands acteurs réunis avec intelligence. Bâtissons ensemble ces projets, partageons nos idées, inventons les nouveaux modèles de création et partage de valeur et de finalités.

Reste à créer cette communauté, cette « meute de chasseurs ». Je veux en faire partie. Et vous ?

Travailler en réseaux et en meute offre non seulement un sacré avantage concurrentiel mais également une forte capacité d’adaptation à la survie économique. Il développe les sens, l’innovation et stimule l’intelligence de tous ses membres.

Grâce aux réseaux sociaux et le travail en ligne, une constellation de meutes fédérées autour d’un thème devient aujourd’hui une force incontournable pour réussir. Y adhérer permet de changer de posture gagnante et de regarder le business sous un autre angle.

Qu’est-ce qu’une meute ?

La meute se compose de plusieurs individus, variant entre 4 et 9 personnes, souvent proches par leur vision du monde, par leurs valeurs, et compétences complémentaires. C’est donc une véritable cellule familiale, fortement centrée autour de la mobilisation de l’intelligence collective et collaborative comme principe de dominance.

Les membres choisissent toujours un territoire où évoluera en veillant à la sécurité et au bien-être de tous les individus. Le processus de mobilisation de l’intelligence (outils IC et mode de communication) assume le maintien organisationnel et veille à la cohésion du groupe.

La stabilité d’une meute dépend de la manière dont l’intelligence collective et collaborative se déploie. Le groupe est une structure sociale par excellence, où la plupart des individus travaillent donc ensemble, mais il peut arriver qu’il y ait des exclus et de nouvelles inclusions pour créer les conditions de performance et de bien-être de la communauté.

Créer une meute demande quelque ajustement et prises de conscience tout particulièrement lors de la construction mentale du collectif (ajustement cognitif) basée sur les principes animant l’IC, très souvent sur les valeurs incarnées et la finalité recherchée.

Chaque meute a son propre territoire de chasse (recherche de missions, chiffre d’affaire, clientèle), qu’elle parcourt. Ce territoire est vital, il permet aux membres d’obtenir des marchés sans avoir à couvrir des longues distances ou à se battre avec d’autres clans. Les membres balisent leur déploiement en informant les autres communautés des ressources qu’elles mobilisent, ce qui laisse derrière elle, comme sillage permet à d’autres (autres finalités, principes de stigmergie) de l’emprunter pour le bénéfice de tous. Si une autre meute ayant la même finalité couvre le champ d’une autre meute, l’échange d’informations devient de plus en plus fréquent, les membres cherchent à créer les meilleures alliances en partageant intelligemment les potentialités de réussite en meute élargie.

Un grand espace économique est nécessaire à une meute pour pouvoir subvenir à ses besoins en fonction du nombre d’individus.

Dans la meute, il y a une manière spéciale de régler les conflits cognitifs et résoudre les tensions créatives. C’est ce qu’on appelle le leadership de meute ou l’ordre de dominance du moment. Chaque membre de la meute a une place au sein de l’organisation. Lorsqu’un membre a un désaccord, les règles  de l’IC suffisent à elles-mêmes pour éclairer la meute sur l’intérêt supérieur qui anime le collectif et sa finalité.

Le meneur d’une meute, c’est l’intelligence collective et collaborative et c’est elle qui mène généralement la meute et choisit la route à suivre. Elle est souvent auto-organisante si la cohésion est forte et très proactive.

Dans les meutes, il y a souvent un élément sur lequel converge toute l’agressivité sociale du reste de la meute. C’est le bouc émissaire, et il arrive même qu’il soit complètement banni. C’est sans doute une des raisons qui poussent certains membres de la meute à se disperser et devenir indépendants, plutôt que de rester en retrait de la meute. Afin d’éviter ce processus, les règles IC permettent de subvenir à cette agressivité sociale inhérent à la pression sociale du milieu environnant. Ce qui a pour finalité de créer les conditions du bien-être au travail.